L'essai nucléaire du 12 février était une mesure d'auto-défense en réponse aux menaces croissantes des Etats-Unis, a déclaré mardi un diplomate de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Jon Yong Ryong, premier secrétaire de la mission de la RPDC à Genève, a indiqué lors d'une séance plénière publique de la Conférence du désarmement qu'il s'agissait d'une mesure primaire de neutralisation pour assurer l'auto-défense et la dignité de la nation, dans laquelle la RPDC a "fait preuve d'une grande retenue".
En réponse aux déclarations des Etats-Unis, M. Jon a dit que si les Etats-Unis adoptent une approche hostile envers la RPDC, cela ne pourrait que compliquer la situation et inciter la RPDC à prendre successivement des mesures plus fermes.
"Comme le dit le dicton : un nouveau-né ne connaît pas la peur du tigre. Le comportement erratique de la Corée du Sud ne fait qu'annoncer sa destruction finale", a poursuivi M. Jon, cité par des médias.