Quel avenir pour les rapatriés chinois ?
( le Quotidien du Peuple en ligne )
20.02.2013 à 13h05
Parmi les rapatriés d'outre-mer, ceux qui sont employés par des entreprises multinationales ou étrangères et ceux qui entreprennent leurs propres affaires bénéficient du meilleur développement de carrière en Chine, selon les analystes.
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En septembre 2012, des rapatriés d'outre-mer assistent à une foire de l'emploi à Beijing, organisé par la London School of Economics and Political Science.[MARK RALSTON/CHINA DAILY]Grâce au développement rapide du pays, les compagnies multinationales et étrangères en Chine ont montré leur demande croissante de Chinois rapatriés ces dernières années.
Beaucoup de personnes qui sont rentrées en Chine sont aujourd'hui des cadres supérieurs dans ces entreprises, a expliqué Wang Huiyao, directeur général du Centre pour la Chine et la mondialisation à Beijing. Sa conclusion est basée sur les résultats d'une enquête réalisée par son équipe de recherche en 2012.
Plus de 25% des rapatriés d'outre-mer ont mis en place leurs propres entreprises en Chine, alors que 42% des sondés ont déclaré qu'ils envisageaient de créer leur entreprise, selon le rapport. L'étude a été menée auprès de 499 personnes de différents âges, qui pour la plupart ont fait leurs études ou travaillé aux Etats-Unis ou en Europe.
Parmi eux, les créateurs d'entreprises se concentrent principalement sur les industries de pointe, notamment la technologie de l'information électronique et la biotechnologie, a précisé Wang en citant le rapport.
Les villes et régions développées telles que le Guangdong, le Zhejiang, Beijing et Shanghai, sont les destinations favorites de ces rapatriés pour démarrer leur propre entreprise, indique le document.
Selon le ministère de l'Education, en 2011, près de 186 200 étudiants ayant suivi des études à l'étranger sont rentrés en Chine, une hausse de 38% en glissement annuel. La plupart d'entre eux ont été encouragés à rentrer au pays, notamment parce que leurs familles se trouvent en Chine et par rapport aux habitudes culturelles et des politiques de soutien de la nation.
Cependant, l'environnement social chinois, principalement caractérisé par les relations humaines et les restrictions de l'indispensable Hukou (enregistrement des ménages), est un obstacle majeur pour certains étudiants lors qu'ils veulent travailler dans leur pays natal.
A lire aussi : Chine : les diplômes supérieurs deviennent un handicap dans la recherche d'emploi en 2012[1] [2]