Les Italiens ont commencé à voter dimanche pour un nouveau gouvernement, dont l'issue mettra fin à plusieurs semaines de suspense pour les marchés mondiaux et les partenaires européens du pays méditerranéen.
Plus de 50 millions d'Italiens ont le droit de voter pour ce scrutin, mais le taux de participation devrait être inférieur à celui de 80% enregistré pour les élections d'avril 2008, ce qui s'explique en grande partie par l'indifférence de l'opinion publique ou par la colère suscitée par les mesures d'austérité.
Le scrutin se déroule sur deux jours, avec la fermeture des bureaux de vote lundi à 15h00 heure locales (14h00 GMT).
Les sondages menés deux semaines avant les élections montrent que le chef du Parti démocrate (centre-gauche) Pier Luigi Bersani pourrait obtenir la majorité des sièges à la chambre basse, suivi par l'ex-Premier ministre Silvio Berlusconi, le comique devenu candidat Beppe Grillo et le Premier ministre sortant Mario Monti.
L'élection pourrait déboucher sur un gouvernement de coalition dirigé par la coalition de centre-gauche de MM. Bersani et Monti, un résultat qui sera accueilli par les marchés mondiaux et la zone euro.
L'échec de la formation d'un nouveau gouvernement pourrait approfondir la récession économique en l'Italie, voire déclencher une résurgence de la crise de la dette en zone euro, ont averti certains observateurs.