Le ministère italien des Affaires étrangères a confirmé dimanche que les sept étrangers, dont un ressortissant italien, enlevés il y a un mois, avaient été tués par les extrémiste islamiques.
"Les vérifications menées en coordination avec d'autres pays impliqués nous font croire que la nouvelle concernant la mort des otages saisis le mois dernier au Nigeria était fondée", indique une déclaration du ministère des Affaires étrangères.
Le même jour, les médias italiens rapportent que les procureurs de Rome avaient ouvert une enquête sur cette affaire.
Les sept étrangers (quatre Libanais, un Britannique, un Grec et un Italien), enlevés dans l'Etat de Bauchi (nord) le 16 février, ont été tués par le groupe islamiste Ansaru, qui est lié au réseau al-Qaïda.
La victime italienne, Silvano Trevisan, est un ingénieur de 69 ans qui travaille à l'étranger depuis plusieurs années.
"C'est un acte atroce du terrorisme. Le gouvernement italien le condamne dans les termes les plus fermes", indique la déclaration.
Le ministère italien des Affaires étrangères a par ailleurs démenti les allégations du groupe Ansaru selon lesquelles les otages avaient été tués avant ou pendant une opération militaire menée par les forces nigérianes et britanniques.
Il n'y a pas eu "d'intervention militaire destinée à libérer les otages", souligne la déclaration.
L'année dernière, un autre ingénieur italien de 47 ans, Franco Lamolinara, et son collègue britannique ont été tués par leurs ravisseurs au cours d'une opération conjointe britannique et nigériane qui avait pour but de les libérer à Sokoto, ville du nord-ouest.