Au premier jour de son déplacement de 36 heures à Dijon (centre-est), le président français François Hollande a martelé lundi que la lutte contre le chômage demeure la priorité de son action, appelant à la "mobilisation".
Arrivé à Dijon en début d'après-midi, le chef de l'Etat a d' abord effectué une visite dans le quartier populaire des Grésilles, où il a signé des contrats d'avenir (emplois aidés pour les jeunes non diplômés) et s'est entretenu avec des jeunes, avant de visiter la société Oncodesign, spécialisée dans la recherche de médicaments anti-cancéreux, ainsi que des services déconcentrés de l'Etat, indique mardi la presse française.
"Je viens donc, dans ce déplacement, pour constater ce qui marche, ce qui avance, pour entendre aussi les impatiences, les interrogations et les inquiétudes", a déclaré le président lors de sa visite chez Oncodesign.
Rappelant que la question de l'emploi constitue sa "première priorité", il a indiqué avoir signé "plusieurs contrats 'emplois d' avenir' pour des jeunes qui étaient sans qualification" lors de son passage aux Grésilles, tout en affirmant que le gouvernement pourra atteindre 100 000 contrats "emplois d'avenir" pour la fin de l'année.
Si M. Hollande a mis l'accent sur l'emploi des jeunes, il a déclaré être à l'écoute "de ces femmes qui s'inquiètent pour leurs enfants, de ces personnes qui veulent que leur logement soit réhabilité, de ces retraités qui veulent que leurs pensions soient préservées", lançant ainsi un " appel à la mobilisation" et indiquant être venu pour "porter des paroles de confiance".
Enfin, le chef de l'Etat a également voulu rappeler que le gouvernement de son Premier ministre Jean-Marc Ayrault "a des instruments" qui permettront d'atteindre les objectifs gouvernementaux "à la fin de l'année", le premier étant "d' inverser la courbe du chômage".
"C'est difficile, c'est dur", mais "on va réussir à aller jusqu' au bout", a-t-il conclu.
Le président français effectue lundi et mardi un déplacement dans département de la Côte d'Or, à la rencontre des "forces vives " du pays, initiative perçue par nombre d'observateurs comme une opération de communication pour un président affaibli dans les sondages et en quête de popularité.