Dans la troisième année du programme de réformes et d'austérité, une majorité écrasante de 94 % des Grecs s'oppose aux mesures visant à résoudre la crise de la dette, boostant le parti anti-renflouement d'extrême-gauche SYRIZA, selon une nouvelle étude publiée vendredi.
A l'automne 2010, au début des accords de renflouement avec les bailleurs internationaux qui maintiennent la Grèce à flot, 3 personnes interrogées sur 10 soutenaient le plan pour sortir de la crise, indique le sondage mené pour la chaîne de télévision locale Skai et le quotidien "Kathimerini".
Dans la sixième année de profonde récession, dans un contexte de taux de chômage et de pauvreté élevés, seuls 6 % des interrogés dans le sondage mensuel déclaraient que la Grèce devait continuer à appliquer les coupes salariales et les hausses fiscales pour rembourser sa dette.
Enfin, un nombre croissant de Grecs ont une opinion négative de l'Union européenne et de l'euro. En février, juste après avoir sécurisé un nouveau versement permettant d'enrayer la crise, 70 % des interrogés ont exprimé une opinion positive de l'UE et de la devise commune européenne.