L'impasse diplomatique concernant d'éventuels lancements de missiles de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) pourrait se prolonger, a déclaré lundi le ministère de la Défense de la Corée du Sud.
"[Le gouvernement et l'armée] ont continué de dire que la Corée du Nord (RPDC) pouvait lancer des missiles après le 10 avril", a expliqué Kim Min-seok, porte-parole du ministère de la Défense nationale lors d'un point presse.
"Mais, cinq jours plus tard, la [période de lancement] peut être prolongée au vu des circonstances actuelles".
Selon Kim Min-seok, si la RPDC est parvenue à mettre du carburant dans ses missiles avant le 10 avril, elle peut décider de les lancer à tout moment, une fois la décision prise à Pyongyang, et l'armée est prête pour une situation de ce genre.
Pyongyang aurait transféré ses missiles à moyenne portée, vraisemblablement des Musudan, vers la côte orientale de la RPDC. D'autres missiles, dont des Scud et des Nodong, seraient également déjà montés sur des lanceurs mobiles.
Les missiles Musudan auraient une portée d'environ 3 500 kilomètres, d'après les estimations, et pourraient ainsi frapper la base militaire américaine de Guam (Pacifique). La portée des missiles Scud est estimée entre 300 et 500 kilomètres, et cele des Nodong entre 1 300 et 1 500 kilomètres.