La Maison Blanche a indiqué jeudi que l'on ne doit pas agir avant d'avoir des faits "crédibles et corroborées" sur l'utilisation d'armes chimiques par l'armée syrienne dans les combats contre les forces de l'opposition.
Dans une lettre adressée au Sénat par la Maison Blanche, le service de renseignement américain estime, "avec un certain degré de confiance variable" que le régime de Damas avait fait usage d'armes chimiques "à petite échelle", a révélé un officiel américain sous couvert d'anonymat.
"La chaîne de traçabilité n'est pas claire, nous ne pouvons pas donc confirmer comment l'exposition a eu lieu et sous quelles conditions", a affirmé cet officiel à la presse, via une conférence téléphonique.
"Si nous arrivons à une détermination définitive que cette ligne rouge a été franchie, sur la base des informations crédibles, corroborées, ce que nous allons faire est de consulter étroitement avec nos amis et alliés et la communauté internationale, et l'opposition syrienne, afin déterminer le meilleurs d'action à suivre", a-t-il déclaré.
L'officiel a ajouté que seules les évaluations du service de renseignement ne suffisent pas "compte tenu des enjeux, étant donné la gravité de la situation".
Il faut des "faits crédibles et corroborés" avec un certain degré de certitude pour prendre une décision, a-t-il dit, affirmant que "toutes les options sont sur la table".
La semaine dernière, la France et la Grande-Bretagne ont annoncé qu'il y avait des preuves sur l'utilisation d'armes chimiques à petite échelle.