Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Frans Timmermans, a fait part lundi de sa préoccupation au sujet de la poursuite des livraisons d'armes au régime de Bachar al-Assad en Syrie.
"Le soutien de l'Iran et la montée au front du groupe islamiste Hezbollah semblent déstabiliser l'équilibre militaire en faveur de Bachar al-Assad," a dit M. Timmermans, lors d'une rencontre avec la presse étrangère.
Suite aux fortes pressions exercées par le Royaume-Uni et la France, l'embargo de l'Union européenne sur la livraison d'armes aux rebelles syriens a été levé, le 1er juin dernier. M. Timmermans s'est toutefois toujours opposé à cette idée d'autoriser l'entrée d'armes sur le territoire syrien, estimant que cela ne ferait qu'empirer les violences qui ont déjà coûté la mort de 80.000 personnes, selon certaines estimations
."Je pense qu'il sera extrêmement difficiles pour les pays souhaitant livrer des armes de s'assurer que celles-ci ne tombent pas dans les mains d'organisations à l'extérieur de la région, comme Al-Qaïda," a déclaré M. Timmermans.
La Russie a affirmé que la non-reconduction par l'UE de l'embargo de l'embargo sur les armes "nuirait directement" à la perspective d'une conférence de paix internationale sur la Syrie. "Si la Russie arrêtait ses livraisons d'armes à Assad et qu'elle cessait d'empêcher la mise en place d'un embargo total sur les armes (à destination de la Syrie), les chances de paix seraient accrues," a récemment écrit M. Timmermans sur sa page Facebook.
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