La Chambre des conseillers du Japon, ou chambre haute, a adopté mercredi une motion de censure contre le Premier ministre Shinzo Abe, l'accusant d'avoir ignoré plusieurs sessions du Parlement.
La motion, qui est non contraignante, a été déposée par plusieurs petits partis d'opposition après le refus du Premier ministre et de ses ministres de participer aux sessions du Comité du budget de la Chambre, lundi et mardi.
Cette absence avait été motivée par l'attitude négative de la chambre haute envers une motion de censure contre le président de la Chambre présentée par le Parti libéral-démocrate (PLD) de M. Abe et son allié, le parti Nouveau Komeito.
Plus tôt mercredi, la chambre haute a opposé son veto à la requête du PLD contre son président.
L'opposition principale, le Parti démocrate du Japon, a voté pour la motion de censure contre M. Abe, tandis que le PLD et le Nouveau Komeito ont voté contre.
Cette manoeuvre de l'opposition intervient à l'aube de l'élection de la chambre haute prévue en juillet, et l'adoption de cette motion de censure ne devrait pas inciter le Premier ministre à démissionner.