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France/renvoi de Batho : une nécessité pour le gouvernement, une décision arbitraire pour l'opposition

( Xinhua )

04.07.2013 à 08h31

Au lendemain du renvoi mardi de la ministre de l'Environnement Delphine Batho, la presse française revient sur ce limogeage dénoncé par l'opposition.

La ministre française de l'Environnement Delphine Batho a été démise de ses fonctions mardi par l'exécutif après avoir critiqué le matin même sur RTL la baisse de 7% des crédits de son ministère dans le budget 2014.

"C'est un mauvais budget", avait déclaré Mme Batho, interrogée sur le budget que le gouvernement s'apprêtait à défendre mardi devant l' Assemblée nationale pour l' année 2014.

"Nous sommes dans un moment où les Français doutent, où (....) il y a une déception à l'égard du gouvernement, il y a un doute sur notre volonté de changement", avait-elle ajouté.

Suite à ces propos, le président François Hollande a joint la ministre au téléphone mardi matin pour lui faire part de "son incompréhension", puis le chef de l'État et Mme Batho se seraient "parlés une nouvelle fois en début d'après-midi sans parvenir à trouver une solution politique à leur désaccord de fond", rapporte le quotidien Le Figaro.

Selon l'entourage de François Hollande, ce dernier a appelé la ministre pour lui demander de retirer "ses propos trop graves car en rupture avec la solidarité gouvernementale", indique le site d' information France TV Info.

La ministre a ensuite été convoquée à Matignon (bureau du Premier ministre) à 16h30 (14h30 GMT) avant d' en ressortir peu après 17 heures, explique le journal.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault "voulait qu'elle retire ses propos ou qu'elle annonce sa démission elle-même. Elle a refusé. Le couple exécutif n'avait plus d'autre choix que de mettre un terme à ses fonctions", poursuit Le Figaro, selon lequel Mme Batho "a sérieusement égratigné" le cap environnemental défendu par le président François Hollande.

"Alors que le président avait affirmé en septembre vouloir faire de la France 'la nation de l'excellence environnementale', la ministre se demandait si l'écologie était 'bien une priorité'", assène le quotidien de droite.

Ainsi, après son entretien avec Mme Batho, Jean-Marc Ayrault a fait connaître la décision du renvoi de la ministre sur Twitter avec le compte officiel de Matignon.

"Trop discrète à l'extérieur, la jeune quadra était accusée de ne pas porter assez haut les grands défis, de ne pas peser sur les choix du gouvernement", analyse le journal Le Monde.

"Trop autoritaire à l'intérieur, elle était soupçonnée de gérer ses équipes avec brutalité, rudoyant ses collaborateurs, en privé comme en public, les énarques comme les petites mains", poursuit le journal.

Selon France TV Info, si Delphine Batho a été remerciée de manière aussi expéditive, c'est aussi que (...) la ministre de l'Ecologie n'est pas un poids lourd de l'équipe Ayrault. Son éviction permet donc à l'exécutif de donner un signal fort aux autres ministres tout en limitant le coût politique de cette décision".

"Pour Greenpeace, le limogeage de Delphine Batho est une preuve supplémentaire du 'peu de considération' que le président et le premier ministre portent à l'écologie", indique Le Monde, citant le directeur de l' Organisation, Jean-François Julliard.

"Delphine Batho est une victime collatérale du manque total d'ambition environnementale du gouvernement", a ainsi déploré M. Julliard sur le site du journal.

"La question qui nous est posée, c'est la cohérence de l'expression gouvernementale. A partir du moment où Delphine Batho, qui est une femme de qualité, avait porté un jugement très négatif sur le budget, il y avait un problème évident d'expression de cohérence gouvernementale et donc la décision est tombée", a pour sa part déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

Pour Jean-Vincent Placé, président des sénateurs écologistes, interrogé mardi sur BFMTV, "c'est une façon invraisemblable de régler les débats politiques".

"A partir du moment où elle exprime un désaccord, je regrette que l'on mette fin à ses fonctions immédiatement, et qu'on ne laisse pas l'espace à un débat", a déclaré de son côté mardi sur BFM Business Pascal Durand, secrétaire national de Europe-Écologie les Verts.

Enfin, l' ancien Premier ministre François Fillon a dénoncé mardi lors d' un meeting en région parisienne "un épisode désolant", parlant d' une politique du "deux poids deux mesures".

Mme Batho a été remplacée mardi par le député du Gers Philippe Martin, présenté par la presse comme l'un des fervents défenseurs de la question écologique au sein du parti socialiste.

Mardi soir, après une réunion de crise, les deux ministres verts du gouvernement, Cécile Duflot et Pascal Canfin, ont finalement décidé de rester au gouvernement.

Quant à Mme Batho, elle a indiqué mercredi matin qu' elle dira "tout" sur "les circonstances de ce limogeage et ses conséquences dans une conférence de presse" prévue jeudi à 15 heures.

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