Les Nations Unies ont déclaré vendredi qu'ils ont besoin d'informations supplémentaires de la part de la Syrie avant de pouvoir valider l'adhésion totale du pays à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), mais ont souligné qu'il s'agit seulement d'une procédure juridique.
"Je ne vais pas entrer dans les subtilités juridiques. Il s'agit simplement d'une procédure juridique", a expliqué Farhan Haq, le porte-parole adjoint de l'ONU. "Seulement, parfois, nous avons besoin davantage d'informations".
En répondant à une question de savoir si la Syrie est maintenant un membre de l'OIAC comme l'a annoncé jeudi l'envoyé de l'ONU dans le pays, M. Haq a répondu : "L'adhésion ne se produit pas immédiatement. Non".
L'OIAC est l'autorité d'application de la convention sur les armes chimiques, un pacte multilatéral qui interdit aux pays membres de développer, produire, stocker, acquérir, transférer ou garder de telles armes.
"Le processus est en cours", a indiqué M. Haq. "A ce stade, l'ONU est en contact avec le gouvernement syrien pour obtenir davantage d'informations, nécessaires pour achever le processus de dépôt de l'instrument d'adhésion. Une fois fait, il faudra encore 30 jours pour que l'adhésion entre en vigueur".
Cependant, le porte-parole a rapporté que "le gouvernement syrien a précisé que, avant même son adhésion totale, il respectera les termes de la convention".
La Syrie n'a pas besoin de ratifier le traité, a précisé M. Haq.
"Ils ont déposé l'instrument d'adhésion", a-t-il indiqué. "Nous avons besoin d'autres informations, mais il s'agit d'un processus différent. Cela ne requiert pas d'action parlementaire".
Néanmoins, le porte-parole n'a pas précisé quelles sont les informations supplémentaires requises par les Nations Unies.