Le Comité d'enquête russe a atténué ses accusations contre les 30 activistes de Greenpeace, a indiqué mercredi ledit comité.
Selon le porte-parole du Comité d'enquête, les enquêteurs accusent maintenant l'équipage de l'Arctic Sunrise de vandalisme. Initialement, les enquêteurs avaient engagé une action pénale contre les écologistes dans le cadre de l'article "piraterie" du code criminel.
Les peines encourues pour vandalisme sont plus légères, bien qu'assez sévères, que celles pour piraterie, selon le droit russe.
La peine maximale pour vandalisme pourrait être de sept ans d'emprisonnement contre 15 ans pour piraterie.
Les trente militants écologistes sont détenus depuis la mi-septembre et accusés de piraterie après avoir essayé de monter à bord d'une plate-forme pétrolière pour manifester leur opposition à l'extraction pétrolière de la plate-forme Pirazlomnaya, dans la zone économique exclusive russe de la mer de Petchora.
La meilleure manière de résoudre l'incident serait que l'équipage international de l'Arctic Sunrise reçoive la peine la plus légère possible, a expliqué Igor Chestin, directeur de la branche russe du WWF, à Xinhua.
"Cela améliorerait l'image du propriétaire de la plate-forme, Gazprom, à l'étranger," a-t-il ajouté.
Plus tôt mercredi, la Russie a officiellement refusé de participer au procès du tribunal international du droit de la mer, lequel a été saisi par les Pays-Bas, pays dont le bateau de Greenpeace battait pavillon.