Quatre experts en sanctions issus des secteurs de la banque, du commerce, du pétrole et du transport ont été ajoutés à l'équipe iranienne chargée des négociations nucléaires, ont rapporté les médias locaux jeudi.
Des experts nucléaires et dans le domaine des sanctions d'Iran et de six puissances mondiales se rencontreront dans la capitale autrichienne Vienne, les 30 et 31 octobre, à l'approche d'un prochain cycle de négociations sur la question nucléaire iranienne prévu à Genève, a indiqué le négociateur en chef de l'équipe iranienne, Abbas Araqchi, selon la chaîne de télévision Press TV.
Suite au dernier cycle de négociations sur son dossier nucléaire avec les puissances à Genève, l'Iran a annoncé que pour le prochain cycle de pourparlers avec le groupe P5+1, soient les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la France et la Grande-Bretagne plus l'Allemagne, il incluerait des experts en sanctions dans l'espoir d'un accord permettant un assouplissement des embargos international et occidental contre la République islamique dû à son programme nucléaire controversé.
L'Iran et les pays du P5+1 ont tenu un nouveau cycle de discussions à Genève les 15 et 16 octobre et convenu de se rencontrer de nouveau dans la ville suisse les 7 et 8 novembre. Ils ont également convenu d'une rencontre au niveau d'expert avant les pourparlers de novembre.
M. Araqchi a informé jeudi qu'il s'entretiendrait avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Yukiya Amano à Vienne le 28 octobre, selon l'agence de presse officielle IRNA.
L'entretien aura lieu avant les prochains pourparlers Iran-AIEA prévus à Vienne les 28 et 29 octobre, a fait savoir M. Araqchi cité par IRNA.
L'Iran a exprimé le 27 septembre sa volonté de parvenir à un accord avec l'AIEA sur l'inspection d'installations nucléaires suite aux discussions entre la nouvelle équipe de négociation iranienne et l'agence nucléaire de l'ONU à Vienne.
Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique Ali-Akbar Salehi a par ailleurs dit mercredi que Téhéran était également prêt à coopérer volontairement avec l'AIEA sur les "questions restées en suspens" relativement à son programme nucléaire.