"Il n'y a pas encore un accord complet et on n' a pas encore dit oui à la destruction d'armes chimiques syriennes en Albanie. Il n' y a pas lieu de se paniquer", a déclaré mercredi le Premier ministre albanais Edi Rama, à l' issue d' une conférence nationale sur la lutte contre la corruption.
Dans le cadre des manifestations organisées dans certaines villes du pays, Rama a clarifié la position du gouvernement albanais sur la destruction ou pas des armes chimiques syriennes sur le territoire albanais. Il a assuré les manifestants et tous les citoyens que l' Albanie ne dira jamais OUI aux armes chimiques syriennes sans avoir la garantie nécessaire pour assurer l' intégrité du pays, concernant la vie, l'environnement et l' avenir.
"Il n' y a encore aucun plan et accord complet avec les pays concernés par ce processus", a précisé Rama, assurant les citoyens qu' il n' y a pas lieu de s' alarmer.
"Je comprends bien tous ceux qui participent à des manifestations pour protester contre le démantèlement des armes chimiques syriennes en Albanie, une question dans laquelle notre pays a été naturellement impliqué en tant que membre de l' OTAN. Mais, il reste encore tant de choses à clarifier au public, vu qu'un grand nombre de fausses informations circulent depuis des jours. Des discussions sont en cours et de nombreux sujets seront au menu d'un long débat et le gouvernement fera preuve d'une grande responsabilité", a tenu à souligner le chef du gouvernement albanais.
La déclaration du Premier ministre Rama intervient dans le cadre des manifestations organisées dans différentes villes du pays visant à dire NON à la destruction d'armes chimiques syriennes en Albanie.