La chancelière allemande Angela Merkel s'est félicitée vendredi lors de sa rencontre avec son homologue grec des progrès que la Grèce a faits dans la réduction de sa dette, mais elle a expliqué que la pays pouvait faire plus dans ses efforts pour surmonter la crise.
Mme Merkel a noté "des progrès majeurs" dans la réduction de la dette de la Grèce, ajoutant qu'elle avait "pleine confiance dans le gouvernement grec et son Premier ministre".
Mais elle a également prévenu que les négociations entre la Grèce et les créanciers internationaux pour une aide supplémentaire ne seraient pas une tâche facile.
Les vérificateurs des créanciers internationaux ont quitté la Grèce jeudi et doivent y retourner avant la mi-décembre pour continuer les négociations. Selon des sources gouvernementales grecques, les deux parties ne se sont pas encore mises d'accord sur l'ampleur de l'écart fiscal de 2014.
Les créanciers poussent à plus de mesures sévères permettant de garantir le respect des échéances, avant de débourser plus de prêts d'urgence à la Grèce et de discuter d'un allègement de la dette.
Le Premier ministre grec Antonis Samaras a déclaré après l'entretien avec Mme Merkel que le pire de la crise de la dette était passé, et il s'est engagé à plus d'efforts pour faire en sorte que l'économie grecque soit plus compétitive.
Le gouvernement grec a soumis jeudi le projet final de budget 2014, qui prévoit un retour à une croissance de 0,6% du PIB, après une profonde récession de six ans.
Le pays, criblé de dettes, est maintenu à flot par un plan de financement de secours de plusieurs centaines de milliards d'euros dans le cadre d'accords signés en mai 2010 en échange d'une douloureuse austérité et d'un programme de réformes.