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Un véhicule aérien de combat chinois sans pilote a effectué son premier vol jeudi, photos prises par des fans de l'armée de l'air.
Un succès qui montre que la nation a encore réduit la disparité de la puissance aérienne avec les pays occidentaux.
L'appareil a effectué son premier vol dans un centre d'essai du sud de la Chine aux alentours de 13 heures, ont noté des passionnés sur cjdby.net, le site militaire chinois le plus populaire, ajoutant que le test avait duré près de 20 minutes.
Plusieurs images ont montré un drone et son aile volante, avec également un cliché montrant son décollage.
Cette information et photos ont depuis été largement diffusées par les principaux sites d'informations, notamment Sina et people.com.cn, le portail en ligne du Quotidien du Peuple et repris également par l'agence Xinhua Nouvelles sur son site internet.
The sharp sword (l'épee tranchante), a été développée par le Shenyang Aircraft Design Institut et fabriqué par le groupe Hongdu Aviation Industry,les deux structures appartenant à la China Industry Aviation Corporation, l'avionneur leader du pays.
Ce drone étant l'équivalent chinois de la série américaine Northrop Grumman X-47 et du Neuron, un effort conjoint des différentes sociétés européennes.
Un fonctionnaire du bureau d'information de la China Industry Aviation Corporation à confirmer ces informations jeudi en fin de journée.
Depuis début mai, une série de photos d'un prototype sur une longue distance faisait son apparition sur plusieurs sites militaires, pour les observateurs ces images signifiaient que ce véhicule aérien de combat sans pilote d'avant-garde allait bientôt pouvoir voler.
Avec cet événement, la Chine est devenue la quatrième puissance dans le monde, après les Etats-Unis, l'Union européenne et le Royaume-Uni, capable de faire voler un drone furtif.
«Le drone peut être utilisé pour la reconnaissance et une frappe air -sol, mais plus important encore, il a un énorme potentiel pour les porte-avions, a expliqué à China Daily, Wang Ya'nan, le vice-rédacteur en chef du magazine de connaissances Aerospace.
«Je pense que la taille et la capacité technologique de l'épée tranchante, en font un choix approprié pour la marine si son choix porte sur une plate-forme de combat sans pilote pour son porte-avions».
Pour lui, la forte visibilité en mer et les radars de pointe utilisés sur les cuirassés modernes signifie qu'un porte-avions doit avoir une excellente technologie de furtivité pour éviter la détection, offrant une belle opportunité pour le drone furtif.
Le drone utilisé pour le vol d'essai semblait être équipé de la RD-93, un turboréacteur russe, a indiqué Wang Ya'nan, ajoutant que ce moteur avait été conçu à l'origine pour un avion de chasse.
«L'utilisation du RD-93 compromet la furtivité de l'appareil, mais la situation changera après le développement d'un moteur au niveau national, spécifiquement conçu pour les drones», a déclaré Wang.
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