Le groupe L'Oréal a annoncé lundi que son usine de Tianmei à Yichang, la province du Hubei, sera le plus grand centre de production de maquillage de la région Asie-Pacifique, après deux ans d' importants travaux de rénovation et de mises à niveau.
D'un coût de plus de 200 millions de yuans (32,8 millions de dollars), la capacité de production de l' usine dépasséra 250 millions de pièces par an, a indiqué la compagnie.
Leader des produits cosmétiques, le groupe français exploite quarante-deux usines dans le monde. En Chine,il exploite non seulement une usine de Yichang, mais également une autre à Suzhou, la province du Jiangsu.
En 2012 , L' Oréal a atteint des recettes de 12,05 milliards de yuans en Chine, en maintenant une croissance à deux chiffres pour une douzième année consécutive. En fournissant des produits cosmétiques et des soins de la peau de pas moins de vingt et une marques dans tout le pays.
«L'expansion de cette usine est l'une de nos initiatives stratégiques les plus importantes ici en Chine, ce qui démontre notre confiance dans les perspectives à long terme pour la Chine et le marché de l'Asie , ainsi que notre engagement envers le développement durable», a déclaré Alexis Perakis-Valat, vice-président exécutif pour l'Asie Pacifique et président de l'Oréal Chine.
En expliquant que l'usine de Yichang fabriquera des produits répondant à la demande de six marques, dont l'Oréal Paris, Maybelline, Yue-Sai et Garnier, et également CCB Paris et Agnès b, qui n'ont pas encore été introduits sur le marché chinois.
En plus de servir le marché intérieur, la moitié de la production de l'usine sera exportée vers la France et les principaux marchés de d'Asie-Pacifique marchés, notamment en Asie du Sud-Est, avec le Japon, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande... L'Oréal se donnant comme objectif de gagner 1 milliard de nouveaux clients.
La compagnie française a également déménagé son siège Asie-Pacifique à Shanghai au mois de juillet cet année, donnant une plus grande importance à la Chine.
«En ayant cette usine en Chine, avec la moitié de la production partant pour l'exportation vers les marchés matures avec les plus hauts standards, nous avons mis la barre très haute pour les lignes de production, ce qui est bon pour la réputation des produits made in China et aussi bon pour les consommateurs chinois», a noté Alexis Perakis-Valat.