Un employé fait le plein d'un véhicule dans une station-service à Qingdao, dans la Province du Shandong, le 31 octobre [Yu Fangping / Pour le China Daily] |
La libéralisation signifie de nouveaux défis pour les entreprises des économies émergentes.
La Chine envoie des messages « encourageants » sur les questions du changement climatique, et le pays a « énormément de choses » à enseigner au monde dans ce domaine, a déclaré Andrew Steer, Président et PDG de l'Institut des Ressources Mondiales.
Commentant la décision de la Chine de faire progresser la libéralisation de l'eau, du pétrole, du gaz naturel et de l'électricité après la troisième session plénière du 18e Comité Central du Parti Communiste Chinois, le chef de ce groupe de réflexion sur l'environnement renommé et ancien envoyé spécial pour les questions relatives au changement climatique à la Banque mondiale a déclaré qu'il estimait que c'est une bonne initiative.
« C'est une bonne chose car cela favorisera une meilleure efficacité dans l'utilisation des ressources. C'est bon pour l'économie, et d'une manière générale bon pour l'environnement aussi » a dit M. Steer.
Mais il a ajouté que les forces du marché ne suffiront pas à résoudre le problème.
« Quand vous vous dirigez vers une économie de marché, vous ne pouvez pas partir du principe que les prix du marché iront nécessairement dans la bonne direction pour l'environnement parce que les enjeux environnementaux sont en dehors du marché », a-t-il ajouté.
« Donc vous devez mettre d'autres mécanismes en place. Par exemple, une réglementation ou des taxes sur la pollution qui s'ajoutent aux coûts pour les pollueurs, ou des subventions pour les énergies venant de sources qui ne causent pas de pollution ».
Un ensemble de plans de réforme en faveur de l'environnement a été dévoilé vendredi lors de la déclaration d'ensemble publiée à la suite de la troisième session plénière.
Les produits fortement polluants et consommateurs d'énergie seront soumis à une taxe sur la consommation. La taxe actuelle sur la protection de l'environnement sera convertie en une taxe environnementale. On s'attend également à ce que des audits sur les ressources naturelles locales aient lieu après que des responsables locaux aient achevé leur mandat, et les responsables devront rendre des comptes pendant et après leur mandat.