Le Sri Lanka est une fois de plus désireux d'importer du pétrole iranien et est en train d'étudier un récent accord signé entre les six grandes puissances et le gouvernement iranien, a annoncé lundi aux médias locaux un haut responsable du gouvernement srilankais.
Le ministre des Ressources pétrolières Anura Priyadharshana Yapa a déclaré que son ministère évalue la situation et qu'une décision sera prise une fois que toutes les informations nécessaires, visant à déterminer si le Sri Lanka peut à nouveau importer davantage de pétrole iranien, seront recueillies.
Il a indiqué que le gouvernement a demandé des informations sur l'accord signé entre les six pays et l'Iran auprès de l'ambassade américaine à Colombo.
"Nous ne savons toujours pas quelles sanctions seront levées, mais nos raffineries sont adaptées au pétrole iranien. Ainsi, si tout se passe bien, nous envisagerons la possibilité d'importer à nouveau du pétrole iranien", a annoncé M. Yapa.
Un accord a été conclu après plus de quatre jours de négociations entre l'Iran, la Chine, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Russie et l'Allemagne pour trouver une solution définitive au différend nucléaire, qui dure depuis près de dix ans.
Cependant, M. Yapa a noté qu'outre les sanctions américaines imposées à l'Iran, il existe également des sanctions imposées par l'Union européenne que le Sri Lanka doit prendre en considération lors de sa décision en ce qui concerne le pétrole iranien.