Le gouvernement sri-lankais a déclaré dimanche qu'il était prêt à enquêter sur les allégations avancées par la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme Navi Pillay, qui a prétendu que certaines personnes qu'elle avait rencontrées au Sri Lanka la semaine dernière avaient été menacées.
Le bureau de Mme Pillay se doit de fournir des preuves sur ces allégations afin de faciliter l'enquête, a indiqué le ministre des Médias Keheliya Rambukwella, également porte-parole du gouvernement sri-lankais.
"Nous avons pris ces allégations au sérieux", a-t-il souligné.
Cependant, il a fait savoir que certains groupes pourraient avoir tenté de discréditer le gouvernement en menaçant ceux qui avaient parlé à l'émissaire de l'ONU ou en fabricant de fausses accusations allant dans ce sens.