La Cour pénale thaïlandaise a émis lundi un mandat d'arrêt à l'encontre du chef de protestation Suthep Thaugsuban pour des faits de rébellion.
L'opposant est accusé d'avoir orchestré une manifestation au cours de laquelle des milliers de manifestants anti-gouvernementaux ont envahi et occupé divers locaux du gouvernement, en faisant usage de la force et d'armes et en menaçant les fonctionnaires qui gardaient les locaux.
En tant que chef du Comité populaire pour la réforme démocratique, M. Suthep est tenu responsable des troubles de rue qui ont cours depuis la semaine dernière dans la capitale thaïlandaise et de sa banlieue.
Le mandat d'arrêt a été émis lundi et porte sur des accusations de rébellion. Il est reproché à l'opposant d'avoir mené des actes inconstitutionnels et proféré des incitations à l'émeute.
Un autre mandat d'arrêt avait déjà été émis plus tôt à l' encontre de M. Suthep pour avoir organisé la semaine dernière l' occupation de locaux du ministère des Finances et le Bureau du budget dans le quartier de Payathai.
Malgré ces mandats d'arrêt, l'ancien vice-Premier ministre thaï landais a rencontré le Premier ministre Yingluck Shinawatra deux fois ces deux derniers jours et est reparti sans être arrêté.
Des mandats d'arrêt ont également été émis à l'encontre de quatre chefs du Réseau d'étudiants et de citoyens pour la réforme de la Thaïlande, accusés d'avoir envahi et endommagé la propriété du ministère des Affaires étrangères.