Mikhaïl Khodorkovski, ex-magnat du pétrolier et un des prisonniers les plus connus de Russie, gracié après dix ans de prison, a déclaré dimanche à Berlin qu'il ne s'engagera pas dans la politique et qu'il financera non plus l'opposition politique russe.
"Je n'entrerai pas dans la politique, c'est-à-dire la lutte pour le pouvoir politique", a déclaré Khodorkovski à des journalistes à Berlin.
Khodorkovski, gracié vendredi par le président russe Vladimir Poutine, est parti immédiatement par avion en Allemagne qu'elle a lui accordé un visa d'un an.
Il a remercié la chancelière allemande Angela Merkel pour son rôle dans sa libération lors d'une conférence de pressé donnée dimanche à Berlin, disant qu'il ne savait pas combien de temps il resterait en Allemagne parce qu'il ne serait pas autorisé à quitter de nouveau la Russie en cas de retour dans son pays.
Khodorkovski, ancien PDG du groupe pétrolier Ioukos, a dit par ailleurs qu'il n'avait pas l'intention de se battre pour la restitution des actions de son groupe qui a été démantelé au profit du groupe public Rosneft.
M. Khodorkovski avait été arrêté en 2003 et condamné en 2005 et 2010 lors de deux procès sur des accusations de fraude fiscale, d'escroquerie, vol de pétrole et blanchiment.
Il insiste toujours sur on innocence, affirmant que la procédure pénale engagée contre lui était motivée par les fins politiques.