Vingt-cinq personnes ont été tuées et 55 autres blessées dans des attaques violentes survenues mercredi en Irak, a-t-on appirs de sources policières.
Dans la province d'Anbar, des affrontements sporadiques ont éclaté dans la nuit de mardi à mercredi et se sont poursuivis pendant la journée entre des hommes armés et des soldats irakiens dans la ville de Falloujah, à 50 km à l'ouest de Bagdad, faisant 11 morts et 23 blessés, a dit à Xinhua une source de la police provinciale sous couvert d'anonymat.
La province d'Anbar était le théâtre de violents affrontements depuis que la police irakienne a démantelé un site de protestation anti-gouvernementale à Ramadi en décembre dernier.
Quatre policiers, dont un officier, ont été tués et quelque 20 autres blessés dans un attentat à la voiture piégée contre un poste de police dans la région d'Ishaqi, à environ 90 km au nord de Bagdad, a déclaré une source policière locale à l'agence Xinhua.
Dans un autre incident, des hommes armés non identifiés ont abattu deux civils de la minorité ethnique d'al-Shabak à un parking dans la ville de Mossoul, à 400 km au nord de Bagdad, selon une source de la police locale. Les Shabaks sont une minorité chiite vivant dans la province septentrionale de Ninive, notamment près de Mossoul.
Près de Bagdad, deux civils ont été tués lorsque des hommes armés ont ouvert le feu au hasard sur un marché dans la région de Taji, à environ 20 km au nord de la capitale, a indiqué à Xinhua une source policière sous couvert d'anonymat.
Par ailleurs, deux soldats ont été tués et trois autres blessés lorsque des hommes armés ont attaqué leur poste de contrôle dans la région d'Abou Ghraib, à environ 25 km à l'ouest de Bagdad, selon la même source.
L'Irak a été rongé par la violence depuis des années. Cependant, l'année 2013 a été l'année la plus meurtrière depuis que la violence sectaire a commencé à diminuer en 2008. Un total de 8.868 Irakiens, dont 7.818 civils et du personnel de la police, ont été tués l'année dernière. Le gouvernement irakien se plaignait de la contagion de la violence de la crise en Syrie voisine.