Le sommet de la Ligue arabe 2014 s'est ouvert mardi au palais Bayan, au sud de la capitale koweïtienne.
Treize chefs d'Etat des pays arabes, dont l'émir du Koweït cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, le président palestinien Mahmoud Abbas, le président égyptien Adli Mansour et l'émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, y ont participé. Les autres nations dont les chefs d'Etat sont absents ont envoyé des délégations de haut niveau au sommet.
L'émir du Koweït a inauguré la cérémonie d'ouverture, appelant à des relations plus étroites entre les Etats arabes.
"Le sommet a lieu dans un contexte régional et international difficile. Il est donc important d'être unis et de coordonner notre politique pour le bien de la prospérité et de la sécurité régionales", a-t-il noté.
Le sommet, dont le thème est "Unité pour un meilleur avenir", a pour objectif de traiter un grand nombre de problèmes régionaux. La crise syrienne et la cause palestinienne devraient y être à l'ordre du jour.
Les participants chercheront à élaborer une solution pour mettre fin à la crise syrienne, qui a déjà fait des centaines de milliers de morts. Le siège de la Syrie est vacant car son statut de membre est suspendu depuis 2011, mais le dirigeant du Conseil national syrien (opposition) Ahmad Al-Jarba a été invité à intervenir au sommet.
La question palestinienne est "le principal défi pour le monde arabe. Nous continuerons à soutenir les Palestiniens", a affirmé l'émir du Koweït dans son discours d'ouverture.
Hormis la crise syrienne et la question palestinienne, le terrorisme, la coopération économique, la situation sécuritaire au Liban et les avancées politiques en Egypte seront également abordés.
La déclaration de Koweït, portant sur les questions politiques, économiques, sociales et relatives au développement, sera publiée mercredi à l'issue du sommet.