La Haute commission électorale irakienne indépendante (IHEC) a annoncé mardi qu'il n'y aurait pas de vote dans certaines régions volatiles, dans la province sunnite d'Anbar, dans l'ouest de l'Irak, en raison des affrontements entre les forces de sécurité et les groupes rebelles.
"La commission ne peut faire entrer ses employés, le matériel de vote et d'autres moyens logistiques dans les zones instables", a déclaré Muqdad al-Sharifi, responsable de l'IHEC, lors d'une conférence de presse à Bagdad, en référence à des villes comme Ramadi et Falloujah, ainsi que des villes et villages voisins.
Il a noté que le vote serait normal dans d'autres régions sûres de la province, et que les familles déplacées suite aux combats seraient autorisées à voter dans les 37 bureaux de vote, situés dans les zones sûres de la province.
"Il y a aussi des familles déplacées dans 12 à 14 provinces à travers le pays. Nous les avons contactées et nous allons ouvrir 45 bureaux de vote pour qu'elles puissent voter", a ajouté ce responsable.
La province d'Anbar est le théâtre de violents affrontements, qui ont éclaté en décembre dernier après que la police irakienne a démantelé un site de protestation anti-gouvernementale dans la banlieue de Ramadi.
L'Irak va organiser les élections législatives le 30 avril, qui seront les premières du genre depuis le retrait des troupes américaines fin 2011.