Le président français François Hollande a déclaré mardi soir qu'il y avait "tout lieu de penser" que l'otage Gilberto Rodriguez-Leal, enlevé le 20 novembre 2012 à Diéma au Mali, "est décédé depuis plusieurs semaines", selon un communiqué de l'Elysée.
"François Hollande renouvelle sa solidarité la plus attristée à la famille et aux proches de Gilberto Rodriguez-Leal. Il y a en effet tout lieu de penser que notre compatriote est décédé depuis plusieurs semaines du fait des conditions de sa détention", indique le communiqué.
"La France fera tout pour connaître la vérité sur ce qui est arrivé à Gilberto Rodriguez-Leal et elle ne laissera pas ce forfait impuni", a ajouté le chef de l'Etat français.
La France condamne de la façon "la plus ferme" l'action du groupe terroriste MUJAO, a également déclaré mardi soir le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal.
"Un porte-parole du groupe terroriste MUJAO a annoncé à l'AFP que notre compatriote, Gilberto Rodriguez-Leal, enlevé le 20 novembre 2012 à Diéma au Mali, aurait été tué parce que la France, selon ses termes, 'est notre ennemie'", a indiqué Romain Nadal, dans un communiqué.