Les quatre anciens otages français détenus au Sahel, qui avaient été enlevés à Arlit, au Niger, le 16 septembre 2010, soit il y a trois ans, sont arrivés mercredi à la mi-journée à l' aéroport militaire de Villacoublay, non loin de Paris.
Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrand, détenus jusqu' alors par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont fait le voyage depuis le Niger, en compagnie des ministres français des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian.
Les quatre hommes ont été accueillis par leurs proches ainsi que par le président François Hollande sur le tarmac de l' aéroport. Les ex-otages d' Arlit sont apparus "en forme", pour reprendre les mots de M. Le Drian, interviewé ce matin sur la radio française RTL.
"La France a toujours eu la même ligne depuis trois ans. On ne paie pas (de rançon)", a affirmé le ministre de la Défense, écartant l' évocation par la presse française ce matin d' une telle compensation financière.
M. Le Drian a, en outre, salué le rôle majeur joué par l' Etat du Niger et son président Mahamadou Issoufou, qui, a souligné le ministre français, "se sentait d' une certaine manière responsable de la fin de l' histoire parce que (les otages) avaient été enlevés au Niger".
"C' est son action qui a été déterminante", a-t-il estimé, ne cachant pas sa reconnaissance envers
M. Issoufou, soulignant que l' Etat du Niger disposait des "moyens de rencontre et de discussion qui étaient indispensables pour qu' il y ait une sortie des otages avec la vie sauve".