Le président russe Vladimir Poutine a décliné mardi les propositions du gouvernement d'imposer des sanctions en représailles à l'Occident, insistant sur le fait que ces mesures hostiles ne pouvaient pas faire obstacle à l'intégration eurasienne.
"Le gouvernement (...) a déjà proposé des mesures de représailles. Je ne pense pas qu'il y en ait besoin", a déclaré M. Poutine aux journalistes à Minsk, capitale biélorusse.
"Si quelque chose de semblable se poursuit, nous aurons, bien sûr, à réfléchir sur qui travaille dans les secteurs clés de l'économie russe et comment, y compris dans le secteur énergétique", a-t-il estimé.
Après avoir participé à une rencontre du conseil suprême eurasien, le président russe s'est dit confiant dans le fait que le Traité de l'Union économique eurasienne pourrait être signé en temps voulu, le 29 mai.
"Nous avons fait des progrès considérables et nous avons tout lieu de penser que le document sera signé comme cela avait été prévu à l'origine (...) Les sanctions (contre la Russie) n'auront pas d'effet sur l'intégration eurasienne", a déclaré M. Poutine, cité par l'agence de presse Itar-Tass.