Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Didier Reynders, a souligné samedi dans un communiqué l'importance qu'il accorde à la Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie, qui tombe le 17 mai.
La lutte contre la discrimination, et en particulier la discrimination sur base de l'identité de genre ou de l'orientation sexuelle, est une "priorité" de la politique étrangère de la Belgique, peut-on lire dans le communiqué.
Au-delà de la Belgique, l'homosexualité reste punissable dans plus de 80 pays, dont 7 prévoient la peine capitale, selon le communiqué.
Le communiqué qualifié d'"inadmissible" l'exécution d'une personne sur base de son orientation sexuelle ou son identité de genre au XXIe siècle.
La Belgique continuera à s'engager pour assurer le respect des instruments internationaux qui existent et pour rappeler à ses partenaires quelles sont leurs obligations internationales, d'après le communiqué.
En 2013, la Belgique a poursuivi son travail au sein du Core Group LGBTI aux Nations Unies à Genève, dont l'objectif est d'aboutir entre autres à la dépénalisation universelle de l'homosexualité et de la transidentité.