Le gouvernement israélien a approuvé samedi un plan d'une valeur de près de 14,5 millions de dollars pour renforcer ses liens économiques avec l'Alliance du Pacifique et les autres pays d'Amérique latine, selon les services du Premier ministre israélien.
Le plan prévoit de rouvrir l'ambassade israélienne au Paraguay, d'établir deux nouveaux bureaux d'attachés commerciaux au Chili et au Pérou, de coopérer avec la Banque interaméricaine de développement sur des fonds définis en matière de recherche industrielle, et d'aider encore plus les ambassades au Mexique, en Colombie et au Costa Rica.
Il est également prévu d'augmenter le nombre de touristes en provenance de Colombie et du Mexique au cours des trois prochaines années, et de signer plus d'accords commerciaux et de recherche avec les pays d'Amérique latine.
"Nous faisons un effort concentré et ciblé afin de varier nos marchés, depuis notre ancienne dépendance aux marchés européens jusqu'aux marchés d'Asie et d'Amérique latine en forte croissance, où il faut qu'Israël prenne une petite part de marché et génère de la croissance, de l'emploi et du bien-être social," a déclaré le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
L'Alliance du Pacifique, établie en juin 2012, est un bloc commercial qui inclut le Chili, la Colombie, le Mexique, le Pérou et le Costa-Rica. Israël en est devenu en février un des 25 Etats observateurs. Parmi les autres observateurs figurent l'Australie, le Canada, la Chine, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne. Le Produit national brut du bloc dépasse 2 000 milliards de dollars, ce qui en fait la huitième zone économique la plus importante du monde.
Les exportations annuelles d'Israël vers les pays du bloc s'établissent à près de 864 millions de dollars, à peine 1% de l'ensemble de ses exportations, selon les statistiques officielles.
Israël a fait face à des menaces accrues de boycott économique au cours des derniers mois, de la part de la communauté internationale, et en particulier l'Union européenne, du fait de sa politique d'implantations en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Ces implantations pourraient compromettre la coopération avec l'Union européenne dans différentes régions.