Sur proposition de l'informateur Charles Michel, le roi Philippe des Belges l'a chargé de poursuivre ses travaux et de lui faire rapport le mardi 22 juillet prochain, lendemain de la fête nationale, a annoncé lundi le Palais royal de la Belgique dans un communiqué.
Lundi matin, l'informateur a fait un second rapport au roi sur l'avancement de sa mission visant à examiner les formules possibles en vue de former un gouvernement, selon le communiqué.
Le ciel politique ne semble pas plus dégagé que le 27 juin dernier lorsque le président du MR avait été désigné informateur par le roi, rapporte lundi la télévision Rtbf.
A en croire celle-ci, le CD&V détient la clé pour débloquer la situation dans un sens ou dans l'autre, mais aujourd'hui, il ne décide rien et attend.
"Des progrès, mais rien de décisif", selon le quotidien Le Soir. Au moins, M. Michel a réussi à faire en sorte que tout le monde se reparle, ce qui n'avait rien d'évident, au début de sa mission.
La prochaine fois, une coalition possible à proposer pourrait bien être la "kamikaze", en voie d'être rebaptisée "suédoise", qui ne suscite pas non plus un enthousiasme débordant au CD&V (il serait dominé par la famille libérale et en porte-à-faux, à la gauche d'une alliance de droite), et encore moins au VLD (qui exige de monter au gouvernement flamand pour aller au fédéral), estime le quotidien.
Le CD&V n'a toutefois pas dit "non", et le VLD pourrait infléchir sa position une fois que le gouvernement flamand sera constitué, a-t-on ajouté.
Le roi Philippe a chargé, le 27 juin dernier, le président du MR, Charles Michel, de la mission d'information, deux jours après l'échec de l'ex-informateur Bart De Wever dans sa tentative de jeter les bases d'une majorité de centre-droit. Charles Michel devait faire rapport au roi belge sur l'avancement de sa mission le 4 juillet dernier, qui est déjà prolongée de dix jours à ce jour-là.