La Chine a atteint un niveau suffisamment élevé pour se démarquer à l'échelle internationale dans plusieurs domaines, et la Belgique est prête à faciliter les échanges entre les deux pays, a confié à Xinhua un haut responsable belge dans une entrevue récente.
Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Belgique, Didier Reynders, a fait part de sa surprise face aux énormes changements en Chine depuis sa première visite il y a 30 ans.
"Le plus impressionnant est le développement extraordinaire des villes chinoises en termes d'édifices modernes, d'autoroutes, de trains, de métros, etc.", a déclaré M. Reynders.
"L'autre facteur important est la façon dont les Chinois accélèrent leur capacité d'intégration entre les technologies et les actions commerciales sur leur propre marché", a-t-il poursuivi.
En plus de féliciter la Chine pour ses réalisations économiques, il a fait l'éloge des événements auxquels il a pris part l'année dernière, qui étaient importants à l'échelle mondiale, avec une présence chinoise de niveau très élevé en termes de design, de mode et d'architecture.
En fin d'année dernière, M. Reynders et la reine Mathilde de Belgique ont assisté à la cérémonie d'ouverture de la cinquième biennale d'urbanisme et d'architecture de Shenzhen & Hong Kong (BSHK) et à l'ouverture des expositions "Dress Code" et "Design in Motion" à l'occasion de la "Hong Kong Business of Design Week (BODW)".
Ces deux événements se sont attirés le respect de l'industrie du design à travers le monde.
Il a également expliqué de quelle façon la Belgique développait son partenariat commercial avec la Chine à l'époque où il était ministre des Finances et a souligné l'importance d'un traité d'investissement bilatéral Union européenne (UE)-Chine, qui fait présentement l'objet de négociations.
"J'ai créé un fonds d'investissement pour soutenir les entreprises belges qui voulaient investir en Chine. Grâce à ce fonds, nous avons récolté un succès extraordinaire à la bourse chinoise", a-t-il indiqué.
Un fonds "miroir" dédié aux sociétés chinoises qui souhaitent investir en Belgique a par la suite été établi, a-t-il rappelé.
Au sujet du traité d'investissement bilatéral UE-Chine dont la troisième ronde de pourparlers vient de s'achever, il a expliqué qu'il reste des secteurs à explorer, tels que l'accès au marché et la propriété intellectuelle, qui, selon lui, s'appliquent également à d'autres accords semblables.