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Moscou et Kiev continuent de s'accuser, l'Occident envisage de nouvelles sanctions

( Source: Xinhua )

29.07.2014 15h05

Les dirigeants américain et européens ont convenu lundi d'élargir les sanctions contre la Russie cette semaine, Moscou et Kiev continuant de se rejeter la responsabilité de l'escalade des tensions dans l'est de l'Ukraine.

Les mesures punitives visant les secteurs russes de la finance, de l'énergie et de la défense ont été justifiées par des allégations selon lesquelles la Russie serait impliquée dans l'attaque du vol MH17 de Malaysia Airlines qui a coûté la vie à 298 personnes le 17 juillet.

Pour des raisons de sécurité, les Pays-Bas, qui ont perdu 194 ressortissants dans le crash, ont temporairement renoncé dimanche à un plan consistant à envoyer une mission militaire en Ukraine pour sécuriser le site du crash. Les équipes australienne et malaisienne n'ont pas eu accès au site du crash depuis deux jours à cause de combats entre les forces gouvernementales et les séparatistes.

Rejetant les accusations à son égard, Moscou a tenu Kiev pour responsable des tensions dans l'est de l'Ukraine qui ont entravé l'enquête sur le crash.

Vitali Tchourkine, représentant de la Russie auprès des Nations Unies, a confié lundi aux journalistes que "les activités militaires ukrainiennes dans la région ont dépassé toutes les limites humainement imaginables".

"Ils bombardent des régions peuplées avec de l'artillerie à longue portée. Des civils meurent par dizaines. Ce que nous constatons est qu'ils s'en prennent à la population civile", a dénoncé M. Tchourkine.

Le diplomate a renouvelé l'offre de son pays de dépêcher des experts russes pour mener une "enquête complète et impartiale". "Ce que nous constatons est que nos collègues américains tirent des conclusions sans preuves", a-t-il ajouté.

Kiev aurait repris des territoires des mains des séparatistes depuis le crash.

A Washington, le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, s'est entretenu par téléphone avec son homologue ukrainien, Valeriï Gueleteï, qui a confirmé l'avancée stable de l'armée ukrainienne tout en notant que la situation continuait de se détériorer dans l'est de l'Ukraine, selon le Pentagone.

M. Gueleteï a attribué l'aggravation des violences, dont l'attaque du vol MH17, au soutien direct de Moscou aux séparatistes, une accusation qui rejoint celles des Etats-Unis et de l'Union européenne.

Le porte-parole du Pentagone, Steve Warren, a déclaré lundi que les troupes russes continuaient de se réunir le long de la frontière avec l'Ukraine et que des équipements lourds et sophistiqués russes continuaient de traverser la frontière pour être remis aux séparatistes russes.

Environ 12.000 militaires russes restent positionnés le long des frontières méridionales et orientales de l'Ukraine, a fait savoir M. Warren lors d'un point de presse, dénonçant le fait que le matériel russe franchissait la frontière ukrainienne en toute impunité.

"Ce qui nous préoccupe le plus dans ce que nous avons observé est que, dans le sud de la Russie, les séparatistes ukrainiens participent à des formations près de Rostov", a-t-il noté.

"Cela montre que la Russie est effectivement en train de former ces séparatistes au combat, à l'utilisation des équipements et à la conduite d'opérations en Ukraine", a poursuivi ce responsable.

Pour sa part, la Russie a invité vendredi l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe(OSCE) à envoyer des enquêteurs à sa région frontalière pour faire la lumière sur ces allégations d'aide militaire russe aux séparatistes en Ukraine.

Deux groupes d'observateurs de l'OSCE sont attendus mardi dans la région de Rostov. "Les représentants vont superviser le travail des points de contrôle frontaliers de Donetsk et de Goukovo", a indiqué le gouvernement local.

Ceux-ci devraient participer à une réunion technique mercredi avec les dirigeants régionaux de Rostov, ainsi que des responsables des services douanier et frontalier.

La Russie est prête à fournir toute sorte d'assistance à la mission d'observation de l'OSCE, y compris des moyens de contrôle objectif, a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'un point de presse.

"Le président russe a invité des observateurs de l'OSCE à éliminer tous les doutes (concernant la fourniture d'armes par la Russie aux milices séparatistes) et à observer de leurs propres yeux ce qui se passe à ces postes de contrôle", a expliqué M. Lavrov.

Le chef de la diplomatie russe a appelé les observateurs à se rendre sans délai en Russie et a exhorté son homologue américain, John Kerry, à "ordonner à ses subordonnés de ne pas faire obstacle à l'OSCE dans son travail" lors de leur conversation téléphonique dimanche.

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