Les Etats-Unis demandent plus de temps pour étudier le plan politique d'Abbas

( Source: Xinhua )

08.09.2014 13h57

Les Etats-Unis ont demandé plus de temps pour étudier un plan politique palestinien lié à la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens, a indiqué vendredi un haut responsable palestinien.

Le responsable palestinien, qui s'est exprimé sous couvert d'anonymat, a expliqué à Xinhua que le plan décidait du futur des territoires palestiniens, qui ont été occupés par Israël en 1967, et appelait à établir un Etat palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale.

"L'administration américaine a également indiqué qu'elle présenterait le plan palestinien à Israël," a ajouté le responsable palestinien, faisant allusion au plan présenté par une délégation palestinienne à Washington, dirigée par le négociateur en chef Saeb Erekat.

Erekat et le chef des renseignements palestiniens Majid Farraj ont rencontré le secrétaire d'Etat John Kerry à Washington et lui ont remis le texte du plan qui décide du futur des territoires palestiniens occupés.

Le responsable palestinien a également ajouté que même si les Etats-Unis demandaient plus de temps pour étudier le plan, ils avaient également prévenu qu'ils s'opposaient à toute mesure unilatérale palestinienne qui mènerait à une solution pacifique permanente.

La semaine dernière, Ahmed Majdalani, membre du comité exécutif de l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine), avait expliqué à Xinhua dans une interview exclusive que le plan visait à rassembler un large consensus international pour trouver une solution politique permanente à la cause palestinienne.

"Cette solution est basée sur le contour des frontières d'un Etat palestinien indépendant et fixe un calendrier pour la fin de l'occupation militaire israélienne des territoires palestiniens, qui a débuté en 1967," avait précisé Majdalani.

Selon les responsables, le plan est basé sur l'établissement d'un Etat palestinien sur les territoires occupés par Israël en 1967 ayant Jérusalem-Est comme capitale, avec une discussion de la question des frontières dans les trois mois à venir.