Le président français François Hollande a annoncé mercredi après-midi, lors d'une visioconférence avec les dirigeants américain, allemand, britannique et italien, que la France allait mettre en place un dispositif de contrôles à l'arrivée des vols en provenance de la zone touchée par le virus d'Ebola, a annoncé mercredi l'Elysée dans un communiqué.
Il s'est entretenu, mercredi après-midi, avec le président Barack Obama, la Chancelière Angela Merkel, et les Premiers ministres David Cameroun et Matteo Renzi de l'épidémie de virus Ebola, de la lutte contre Daech en Irak et en Syrie et de la situation en Ukraine, a annoncé l'Elysée.
S'agissant de l'épidémie d'Ebola, les cinq dirigeants ont fait part de leur "solidarité" avec les pays touchés et appelé à la mobilisation de la communauté internationale et de l'Union européenne, en étroite coordination avec les Nations Unies, l'OMS et les pays concernés.
Le chef de l'Etat français a annoncé que la France répondrait "favorablement à la demande guinéenne de construction de nouveaux centres de traitement anti-Ebola, en plus de celui en cours de déploiement à Macenta, en Guinée forestière". Il a fait part du déploiement de personnels de la protection civile pour mener des actions de formation auprès des autorités guinéennes.
Par aileurs, lors de leur visioconférence de mercredi, les cinq dirigeants ont aussi confirmé leur "détermination" à lutter contre Daech (Etat islamique) dans le cadre de la coalition internationale mise en place dans ce but.
Sur l'Irak, ils ont confirmé leur engagement de soutenir "les forces engagées en première ligne contre Daech". Ils ont souhaité que le dialogue établi entre les partis irakiens se poursuive et permette au gouvernement d'union nationale d'agir efficacement.
A propos de la Syrie, ils ont exprimé leur volonté commune de renforcer le soutien international à l'opposition syrienne modérée, selon le même communiqué.
Sur l'Ukraine, les chefs d'Etat et de gouvernement ont marqué l'importance d'une "mise en oeuvre pleine et effective du protocole de Minsk du 5 septembre dernier", en particulier la garantie d'un cessez-le-feu complet, le retrait des armements, le contrôle de la frontière russo-ukrainienne par l'OSCE et la poursuite des libérations de prisonniers.
Ils ont souhaité également la relance du dialogue national en Ukraine et la poursuite de la décentralisation.
Ils ont noté que la rencontre prévue entre les présidents Porochenko et Poutine en marge du Sommet de l'ASEM à Milan devait être l'occasion de nouveaux progrès en vue d'une solution politique à la crise, selon le communiqué de l'Elysée.