Le couple exécutif français enregistre en novembre une nouvelle baisse de popularité, avec 12% d'opinions favorables pour le président François Hollande et 22% pour son Premier ministre Manuel Valls, a révélé jeudi un sondage de l'institut YouGov pour Le Huffington Post et I-télé.
Au mois de novembre, "avec un contexte économique et social qui ne montre guère signe
d'amélioration, les Français révoquent véritablement l'exécutif, en lui attribuant les plus mauvais scores enregistrés depuis la mise en place de ce baromètre en novembre 2012", prévient l'institut YouGov.
"La cote de popularité de François Hollande atteint son plus bas historique depuis le début de nos analyses en tombant à seulement 12% d'opinions favorables", note YouGov, cité par le site d'information Le Huffington Post.
Il s'agit là d'une "nouvelle alarmante de plus pour le président de la République et qui tombe d'autant plus mal qu'elle intervient le jour même de sa mi-mandat", souligne Le Huffington Post.
"Dans cette étude réalisée entre les 29 et 30 octobre auprès de 1004 Français, le président perd trois points en un mois, atteignant un autre sommet, celui de 83% d'opinions défavorables", est-il indiqué.
De son côté, Manuel Valls "ne bénéficie aucunement de la descente aux enfers du chef de l'Etat", analyse le site.
"En chute libre depuis son arrivée à Matignon, l'ancien ministre de l'Intérieur perd encore deux points au mois de novembre et tombe à 22% d'opinions favorables", rapporte Le Huffington Post.
"Une fois encore, l'état de l'opinion vis-à-vis de son gouvernement est loin d'être rassurante", ajoute le site d'information.
"83% des personnes interrogées (+3 points) portent un jugement défavorable sur son action, 85% (+3 points) jugent "mauvaise" sa gestion de l'économie, 75% (+6 points) jugent que la ligne du gouvernement n' est pas claire", est-il enfin expliqué.
Arrivé à mi-mandat, le président Hollande sera l'invité jeudi soir d'une émission de télévision au cours de laquelle il sera confronté à un panel de Français.
"Une chose est sûre, il aura fort à faire s'il veut inverser la courbe de son impopularité", conclut Le Huffington Post.