Marine Le Pen en France et Geert Wilders aux Pays-Bas ont échoué à former un groupe politique au Parlement européen (PE), alors qu'ils avaient jusqu'à lundi minuit pour composer un groupe parlementaire.
Enfin, les deux figures les plus marquantes de l'alliance des partis d'extrême droite n'ont pas réussi à former un groupe avec sept pays conciliant des points de vue similaires.
Au moins 25 députés issus de sept pays différents sont requis pour constituer un groupe, ce qui permet de bénéficier du statut de parti officiel au PE ainsi que de subventions et de temps de parole plus longs durant leur mandat de cinq ans.
Le groupe proposé, appelé l'Alliance européenne pour la liberté (AEL), aurait eu une politique déclarée d'entrave à l'élaboration des politiques dans le but de rétablir la souveraineté nationale.
En plus du Front national (FN) de Marine Le Pen et du Parti de Geert Wilders pour la liberté (PVV), l'alliance potentielle regroupe également le Parti autrichien de la liberté (FPO), la Ligue du Nord en Italie et les nationalistes flamands du Vlaams Belang. Il leur manque deux autres pays pour former un parti politique.
L'échec de Mme Le Pen et de M. Wilders pour constituer un parti contraste avec celui du député européen eurosceptique britannique Nigel Farage qui a réussi à former son groupe Europe de la liberté et de la démocratie (EFD) en fin de semaine dernière. M. Farage a même réussi à attirer une eurodéputée qui a quitté le FN de Mme Le Pen.