Le secrétaire général adjoint des Nations Unies, Jan Eliasson, en visite à Beyrouth, a promis lundi que l'ONU "ferait tout son possible" afin d'éviter que le conflit en Syrie ne s'étende pas au-delà de ce pays et que la société libanaise ne soit touchée davantage par cette crise.
A l'issue d'une rencontre avec le président du Parlement libanais Nabih Berri, en présence Derek Plumbly, le coordonnateur spécial de l'ONU pour le Liban, M. Eliasson a fait remarquer dans un communiqué que sa visite au Liban intervenait à un moment "très crucial".
"J'étais ici il y a deux ans et le nombre de réfugiés était inférieur à 150 000. Maintenant, nous avons près de dix fois ce chiffre et cela pèse sur la société libanaise", a indiqué M. Eliasson.
Il a salué le Liban pour la générosité du pays qui a accueilli un très grand nombre de réfugiés syriens, et a souligné les conséquences sociales considérales en termes de pressions sur les services sanitaires, les écoles et les emplois, tout en promettant que l'ONU ferait de son mieux pour apporter son aide à la gestion de la crise des réfugiés syriens.
"Pour nous, cela reflète la conviction fondamentale que la sécurité et l'intégrité du Liban représentent une priorité pour la région et pour le monde", a rappelé M. Eliasson. "Nous essaierons de faire tout notre possible pour que le tragique conflit en Syrie ne se propage pas à la société libanaise".
Lors de sa visite au Liban, le numéro de l'ONU devait également rencontrer le Premier ministre Tamam Salam et participer avec celui-ci au lancement du Plan de réponse à la crise libanaise. Ce plan est destiné à soutenir les réfugiés syriens et les communautés libanaises qui les accueillent.
Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Liban accueille plus de 1,2 million de Syriens déplacés, ce qui représente un tiers de sa population.
(Rédacteur:高茵、郭佳)