La direction palestinienne réfléchit à l'idée de soumettre à nouveau son projet de résolution devant le Conseil de sécurité de l'ONU, a indiqué samedi le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat.
Vendredi, la mission d'observation palestinienne à l'ONU a déposé au siège de l'ONU à New York des documents signés pour l'adhésion au Statut de Rome et à la Cour pénale internationale (CPI) ainsi qu'à d'autres traités internationaux.
Sur 20 traités concernés, 16 ont été soumis à l'ONU tandis que les autres seront soumis à d'autres organisations.
Cette initiative intervient après que le projet de résolution présenté par la Jordanie pour mettre fin à l'occupation israélienne avant 2017 eut échoué le 30 décembre 2014 à obtenir la majorité des neuf voix nécessaires pour adoption.
Au début de 2015, cinq nouveaux membres ont rejoint le Conseil de sécurité, remplaçant les anciens membres, et cela pourrait augmenter la possibilité que le projet de résolution palestinien soit adopté cette fois, en l'absence de véto.
"C'est une option qui est sur la table. Nous sommes ouverts à toutes les options", a répondu M. Erakat à Xinhua.
Concernant la CPI, M. Erakat a expliqué que l'adhésion à celle-ci serait obtenue automatiquement 60 jours après la demande. Adhérer à la CPI ne nécessite la permission d'aucune des parties dans la mesure où les Palestiniens sont devenus éligibles aux organisations de l'ONU en 2012, lorsqu'ils ont obtenu le statut d'Etat non-membre à l'ONU.
Il a précisé que l'activation de l'adhésion à la CPI inclurait rétroactivement les crimes perpétrés dans les territoires palestiniens.
Selon la déclaration signée par les Palestiniens, le mandat à la CPI peut inclure les crimes commis après le 13 juin 2014. Cela donne aux parties la possibilité de porter plainte pour la récente guerre de Gaza, pendant laquelle plus de 2 000 Palestiniens ont été tués.
Israël n'est pas un membre de la CPI mais d'éventuels mandats de la cour contre des responsables israéliens pourraient les empêcher de se rendre dans certains pays.
M. Erakat a expliqué que les autres crimes, dont l'implantation de logements, la démolition de maisons et l'appropriation de terres, incluraient tous les actes correspondants commis depuis 1968.
Il a soutenu qu'Israël serait tenu comme responsable de ses actes. "Si Israël craint la CPI, ils devraient arrêter de commettre des crimes de guerre", a-t-il ajouté.
Chaque année, environ 400 millions de dollars d'aide sont alloués aux Palestiniens. L'argent pourrait ne plus être versé si les Palestiniens attaquent Israël devant la CPI. Le négociateur en chef a expliqué qu'il espérait que les Etats-Unis reverraient leur position concernant cette question.
"La décision palestinienne n'est pas le fait de pressions ou d'aides ou d'absence d'aides. Elle est conforme aux intérêts des Palestiniens", a assuré M. Erakat.
Il a ajouté que les Palestiniens ne se soumettraient pas à la pression. "Si les Etats-Unis interrompent leur aide, et qu'Israël impose des punitions, nous inviterons Israël à reprendre pleinement ses responsabilités de puissance occupante", a-t-il insisté.
Les responsables palestiniens ont expliqué que la direction palestinienne avait décidé de commencer une stratégie d'internationalisation de leur cause suite à l'effondrement des négociations de paix avec Israël.
Malgré les menaces israéliennes, M. Erakat a accusé Israël de déjà oeuvrer au démantèlement de l'Autorité nationale palestinienne (ANP) par ses mesures sur le terrain.
Il a en particulier évoqué l'expansion des implantations, dont il a rappelé qu'elle "était mortelle pour la possibilité d'une solution à deux Etats".
M. Erakat a ajouté que les Palestiniens ne s'opposaient pas à des négociations avec Israël mais qu'ils devaient entamer ce qu'il a qualifié de processus significatif avec un calendrier pour la fin de l'occupation et des termes de référence clairement définis.
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