Le secrétaire aux Affaires étrangères britannique Philip Hammond a déclaré mardi à l'occasion d'une visite en Nouvelle-Zélande qu'il espérait que le pays rejoindrait la coalition internationale contre les insurgés de l'Etat islamique (EI) au Moyen-Orient.
"Franchement, nous nous sommes habitués à voir la Nouvelle-Zélande à nos côtés avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie comme si nous étions membres d'une même famille", a déclaré M. Hammond lors d'une conférence de presse au parlement néo-zélandais.
Il a évoqué une variété de sujets lors de ses rencontres avec le Premier ministre néo-zélandais John Key et son secrétaire aux Affaires étrangères Murray McCully et les trois hommes ont également "discuté de la façon dont nous pourrions travailler ensemble pour contrer la menace de l'EI en Irak et en Syrie".
"Je pense que nous avons tous été choqués par les événements récents qui sont survenus à Ottawa, Sydney, Paris et Bruxelles. Si je peux m'exprimer ainsi ici en Nouvelle-Zélande, ces événements nous rappellent que personne, aussi éloigné des foyers de terrorisme soit-on, n'est à l'abri de cette menace", a déclaré M. Hammond.
"Nous devons riposter face à ceux qui croient pouvoir imposer leur idéologie corrompue au monde par la force. [...] Nous devons les vaincre militairement et détruire leurs arguments en proposant une version alternative, et c'est ce à quoi nous nous engageons en tant que membres de la coalition contre l'EIIL", a-t-il déclaré.
Le gouvernement néo-zélandais avait envoyé des analystes militaires en Irak pour déterminer si la Nouvelle-Zélande pourrait participer à la formation des troupes irakiennes dans la lutte contre l'Etat islamique, mais M. Key avait insisté sur le fait que les troupes néo-zélandaises ne combattraient pas.