Le président Bachar al-Assad affirme que son gouvernement reçoit des messages de la coalition combattant le groupe jihadiste, Etat islamique, dirigée par les Etats-Unis. Il a cependant a déclaré à la BBC qu'il n'y avait pas eu de coopération directe depuis les frappes aériennes ont commencé en Syrie en Septembre. Mais des tiers - parmi eux l'Irak - ont diffusé des « informations ».
Il a également nié que les forces gouvernementales syriennes aient largué des bombes barils (des barils bourrés de TNT et de morceaux de métal) de manière indistincte sur les zones tenues par les rebelles, tuant des milliers de civils. Bachar el Assad a rejeté ces allégations, les qualifiant d'« enfantillages », dans une interview avec Jeremy Bowen, correspondant de la BBC au Moyen-Orient à Damas.
« Nous avons des bombes, des missiles et des balles ... ce ne sont pas des bombes barils, nous n'avons pas de barils ». Néanmoins, certains contestent vigoureusement cette affirmation, de nombreux témoignages attestant de la mort de civils dans des bombardements avec ce genre de munitions. « (Nous n'utilisons) pas d'armes aveugles. Quand on tire, on vise (…) les terroristes afin de protéger les civils », a-t-il dit, ajoutant « La guerre sans victimes n'existe pas ».
Il exclut toujours également de s'associer à la coalition, car il estime qu'elle se leurre en pactisant avec les « terroristes », et surtout parce qu'il refuse catégoriquement de collaborer avec les Américains.