Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a averti lundi que le conflit actuel et les frappes aériennes au Yémen continuent de limiter l'accès humanitaire dans le pays en proie à la violence.
Selon l'OCHA, des installations médicales auraient été saisies par les parties armées, a indiqué le porte-parole de l'ONU, Stephane Dujarric, lors d'un point de presse quotidien.
L'agence a appelé toutes les parties en conflit à éviter de cibler les infrastructures civiles.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que plus de 540 personnes ont été tuées et environ 1700 autres blessées dans les violences qui secouent le Yémen depuis le 19 mars.
Malgré ces défis, les partenaires humanitaires s'efforcent de livrer les fournitures indispensables, principalement aux services hospitaliers, et de déployer des équipes médicales d'urgence, a indiqué le porte-parole.
Le Yémen est tombé dans une impasse politique depuis 2011, lorsque les manifestations de masse ont forcé l'ancien président Ali Abdullash Saleh à démissionner.
Les efforts de réconciliation ayant duré trois ans n'ont pas pu désamorcer la crise mais ont créé un grand vide de pouvoir qui pourrait bénéficier à Al-Qaïda dans la péninsule Arabique et d'autres groupes extrémistes. Fin