La Commission européenne a annoncé lundi une nouvelle contribution de 70 millions d'euros à la restauration d'un environnement sûr à Tchernobyl en Ukraine, frappée par un désastre nucléaire en 1986.
Cette enveloppe promise lors du sommet entre l'Union européenne (UE) et l'Ukraine porte à 360 millions d'euros l'aide apportée par Bruxelles pour l'assainissement du site de la centrale nucléaire accidentée. Il s'agit de la mise en place de l'infrastructure permettant le démantèlement du sarcophage et des restes du réacteur, des opérations de gestion des déchets nucléaires, ainsi que de la protection de l'environnement.
Cette annonce s'inscrit dans la perspective d'une conférence visant à combler le déficit de financement, de 615 millions d'euros, pour l'achèvement du Shelter Implementation Plan (SIP, plan de réalisation d'un massif de protection). Cette conférence se tiendra mercredi à Londres, sous l'égide de la présidence actuelle du G7 (assurée par l'Allemagne) et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
En plus de la contribution de la Commission européenne, les Etats membres de l'UE ont apporté à ce jour environ 420 millions d'euros.
Les autres principaux donateurs sont des pays tiers, tels que les Etats-Unis, la Russie, le Japon, le Canada et la Chine.