Le vice-président des Etats-Unis Joseph Biden a promis lundi de "soutenir pleinement" les efforts irakiens visant à reprendre le contrôle des territoires tombés entre les mains de l'État islamique, alors que Bagdad n'a guère apprécié les critiques du chef du Pentagone concernant les revers des forces irakiennes face aux poussées du groupe extrémiste.
Lors d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi, le vice-président américain a réitéré le "plein appui des Etats-Unis" aux efforts de libération déployés par les Irakiens, y compris "l'accélération de la mise à disposition de formations et d'équipements américains" pour contribuer aux combats menés contre l'utilisation de camions piégés par l'État islamique, a déclaré la Maison Blanche.
Washington envoie à Bagdad 1 000 roquettes antichars après que, le 17 mai, l'État islamique eut pris le contrôle de Ramadi, la capitale d'Al-Anbâr, la plus étendue et la plus à l'ouest des provinces irakiennes, en utilisant des véhicules piégés ainsi que d'autres moyens.
Dimanche, le secrétaire américain à la Défense Ash Carter a imputé la chute de Ramadi au manque de volonté de la part des forces irakiennes de se battre contre les extrémistes, qui ont annoncé la création d'un califat dans les zones désormais sous leur contrôle en Syrie et en Irak.