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Vendredi, l'administration Obama a formellement retiré Cuba d'une liste noire des Etats soutenant le terrorisme établie par les Etats-Unis dans le cadre du processus de normalisation des relations entre les deux anciens ennemis de la Guerre froide. Le Secrétaire d'Etat John Kerry a signé l'annulation la désignation de Cuba comme « Etat soutenant le terrorisme », exactement 45 jours après que l'administration Obama ait informé le Congrès de son intention de le faire le 14 avril. Les législateurs américains avaient ce laps de temps pour réfléchir et éventuellement tenter de bloquer cette décision, mais ils ne l'ont pas fait.
« La période de pré-notification du Congrès de 45 jours a expiré, et le Secrétaire d'Etat a pris la décision finale d'annuler la désignation de Cuba comme Etat soutenant le terrorisme, à compter d'aujourd'hui, 29 mai 2015 », a déclaré le Département d'Etat dans un communiqué. « Si les Etats-Unis ont de sérieux doutes et désaccords avec un large éventail de politiques et actions de Cuba, celles-ci sont en dehors des critères pertinents pour l'annulation de la désignation d'un Etat comme soutenant le terrorisme », indique le communiqué.
Cette décision intervient alors que des responsables des deux pays continuent de travailler sur les détails du rétablissement des relations diplomatiques complètes, y compris l'ouverture d'ambassades à Washington et La Havane et le retour des ambassadeurs des deux pays pour la première fois depuis que les États-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques avec l'île en janvier 1961. Le retrait de Cuba de la liste du terrorisme était une demande-clé de la partie cubaine. Des responsables américains et cubains ont dit que les deux parties sont proches de résoudre les derniers problèmes, mais la plus récente série de pourparlers s'est terminée vendredi dernier sans annonce d'un accord.
Même si la plupart des obstacles majeurs, comme la désignation d'Etat soutenant le terrorisme, ont été levés, Washington et La Havane sont encore en désaccord sur les demandes des Etats-Unis souhaitant que ses diplomates puissent circuler librement à Cuba et rencontrer des dissidents sans restrictions. Les Cubains se méfient de cette demande qu'ils considèrent comme déstabilisatrice pour leur gouvernement. Les États-Unis et Cuba ont néanmoins dit que les ambassades sont une première étape dans un processus plus large de normalisation de leurs relations. Mais il y a encore de gros obstacles comme l'embargo, que seul le Congrès peut révoquer entièrement, ainsi que l'avenir de la prison de l'armée américaine de Guantanamo Bay et les problèmes de démocratie à Cuba.
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