Selon le journal belge de ce mercredi La Dernière Heure, des personnes auraient fait la fête en consommant de l'alcool lors de l'autopsie de Soufiane Amghar et Khalid Ben Larbi, les deux djihadistes abattus le 15 janvier dernier dans le cadre d'une vaste opération anti-terroriste.
Toujours selon le journal, ces personnes auraient pris des clichés, des selfies et les auraient fait circuler dans le service antiterroriste de la police belge.
Une enquête a été ouverte en début de semaine dans la ville de Liège pour établir les faits.
Le procureur général de Liège, Christian De Valkeneer a donné ce mercredi une conférence de presse au Palais de justice de Liège afin d'éclaircir cette affaire.
Il n'est nullement question de "fête au-dessus des cadavres", a précisé le procureur général.
Mardi, l'inspection générale de la police intégrée aurait découvert des photos où des personnes liées à l'enquête sur la cellule de Verviers posent aux c?tés des corps des terroristes abattus le 15 janvier dernier. Les personnes sur les photos ne sont pas identifiables, mais on les voit clairement faire la fête à c?té des cadavres dans la salle d'autopsie le 16 janvier.
"Ces photos semblent indiquer la consommation de boissons alcoolisées au cours d'une autopsie", a-t-il déclaré et de souligner : "C'est un comportement qu'on ne peut pas accepter. Une autopsie requiert un respect par rapport aux personnes décédées qui font l'objet de l'examen. Ce n'est donc pas un lieu pour consommer des boissons alcoolisées".
L'identification des personnes devrait être rapide car un procès-verbal est dressé avec une liste des personnes présentes lors de toute autopsie.
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Jan Jambon et la commissaire générale de la police fédérale Catherine De Bolle ont indiqué que "le comportement des personnes visibles sur les photos reste totalement répréhensible et inacceptable".
Les autorités judiciaires et policières de même que les responsables de l'institut médico-légal ont fermement condamné des faits qui portent atteinte à la dignité humaine. Des sanctions seront prises.