Les militaires qui gardent certaines zones sensibles dans la région orientale de la Belgique resteront en place pendant au moins un mois, rapporte la presse belge citant des sources militaires.
Les militaires ont été déployés jeudi pour protéger des endroits à Liège, Huy et Verviers dans le cadre des mesures de sécurité en cours après une série de raids de la semaine dernière sur une cellule djihadiste présumé dans le pays.
Un des raids importants était dans la ville de Verviers, où deux suspects ont été tués dans une fusillade avec la police, et une importante somme d'argent et des armes ont été récupérées. Une douzaine de perquisitions ont été effectuées à travers le pays.
Mercredi, l'un des hommes arrêtés pendant le raid à Verviers, Marwan El Bali, a eu sa période de détention prolongée pour un mois par les autorités judiciaires.
Jeudi, 55 militaires ont été déployés autour de Liège, Huy et de Verviers pour protéger certaines cibles vulnérables, y compris les palais de justice, la centrale nucléaire de Tihange à Huy, et le palais de justice principal à Liège, le Palais des Princes-Evêques.
Les autorités fédérales examineront la situation dans un mois.
L'armée travaillera sous le commandement de la police. "Ils font partie d'unités de combat, habituées à se déployer à l'extérieur des frontières belges", explique Pierre Pirson, commandant de la 12e division de l'armée, cité dans Le Soir.
"Pour eux, il s'agit d'une opportunité unique de démontrer leurs compétences sur leur territoire national, leur degré de motivation n'en est que plus élevé", ajoute le lieutenant-colonel.