Dernière mise à jour à 14h36 le 21/03
La visite du président américain Barack Obama à Cuba est largement perçue comme une décision historique de la part de l'Oncle Sam, mais un rapprochement total avec Cuba requiert des Etats-Unis qu'ils se retiennent d'imposer leur idéologie aux autres et de traiter les autres en tant qu'égaux.
Les deux nations ont fait preuve de vision stratégique et de bonne volonté dans leurs efforts pour mettre fin à leur rivalité vieille d'un demi-siècle et pour rendre possible la visite de M. Obama. Ce rapprochement est appelé à devenir un héritage de la présidence de M. Obama.
Pourtant, il est encore trop tôt pour prédire un dégel à part entière des relations entre La Havane et Washington, étant donné les différences énormes et profondes entre les deux pays.
Le voyage de M. Obama, aux yeux de nombreux observateurs, est probablement un geste visant à briser la glace, au mieux, et rien de plus qu'une manoeuvre visant à semer la discorde afin de désintégrer la ligue de gauche en Amérique latine.
M. Obama a tardé à agir pour la levée de l'embargo vieux de plusieurs décennies contre Cuba, lequel a pesé sur l'économie de l'île et la vie du peuple cubain.
En outre, cette visite, ainsi que d'autres efforts de l'administration Obama visant à restaurer les relations, a déclenché d'énormes réaction de la part de candidats démagogiques à la présidentielle américaine.
Etant donné le statut de président sortant de M. Obama, il ne serait pas surprenant que le rétablissement des relations américano-cubaines puisse rencontrer des hauts et des bas si les Etats-Unis choisissent de ne pas renoncer à leur arrogance.
Comme l'a dit Henry Kissinger dans son livre "Diplomatie", il n'y a pas d'autre pays comme les États-Unis, qui reste coincé dans la conviction illusoire que ses institutions sont universellement viable.
Avec de telles idées et se considérant comme le phare du soi-disant monde libre, Washington a longtemps et de manière constante forcé ses idées sur d'autres pays ayant des cultures et des conditions différentes.
Et en résultat? Un Moyen-Orient déchiré par la guerre, une péninsule coréenne nucléarisée, et un Occident frappé par le radicalisme, pour ne citer que quelques-uns des résultats.
Oui, la visite de M. Obama est louable car elle indique la possibilité de communication et de collaboration entre pays avec des idéologies divergentes. Et bien que Washington ait effectué un premier pas dans le rétablissement des relations diplomatiques, il a besoin d'offrir une compensation substantielle et suffisante au pays insulaire afin de payer pour ses fautes passées.
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