Dernière mise à jour à 14h36 le 21/03
La Chine a commencé dimanche à construire les infrastructures de son projet de recherche sur les ondes gravitationnelles, baptisé "Tianqin", dans la ville côtière de Zhuhai (sud).
L'Université Sun Yat-sen, initiatrice de ce programme, a organisé une cérémonie de pose de la première pierre d'un bâtiment de recherche de 30.000 mètres carrés, d'un laboratoire souterrain ultra-silencieux de 10.000 mètres carrés et d'une station d'observation de 5.000 mètres carrés dans son campus à Zhuhai.
L'université recrute en même temps du personnel de recherche pour ce programme de coopération internationale dirigé par des scientifiques chinois.
Avec un coût estimatif de 15 milliards de yuans (2,3 milliards de dollars), le projet "Tianqin" sera mené en quatre étapes au cours des quinze à vingt prochaines années, en lançant trois satellites en orbite haute pour détecter des ondes, a déclaré Li Miao, doyen de l'Institut d'astronomie et des sciences de l'espace de l'université.
La découverte des ondes gravitationnelles par l'American Laser Interferometer Gravitational-wave Observatory (LIGO) en février a encouragé des scientifiques à l'échelle mondiale à accélérer leurs recherches.
"Tianqin" a deux concurrents nationaux.
Les scientifiques chinois ont annoncé le 16 février que le programme de recherche "Taiji" étudierait des ondes gravitationnelles par le biais de la fusion des trous noirs binaires et des autres corps célestes.
Un autre projet domestique sur les ondes gravitationnelles appelé "Ali" vise à détecter les premières secousses du bigbang, soit des ondes gravitationnelles originelles.